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François Asselineau serait le meilleur candidat gaulliste pour 2012 selon un sondage

Le site www.gaulliste.fr a lancé un sondage demandant à ses visiteurs de voter pour le candidat qui selon eux represente le plus les valeurs du gaullisme pour les futurs éléctions présidentielles de 2012.

 

François Asselineau, le Président Fondateur de l'Union Populaire Républicaine sort grand vainqueur de ce sondage devant Nicolas Dupont-Aigann

 

 

A 9 mois de l’élection présidentielle, essayons d’y voir plus clair.

Pour ma part, le candidat qui sera celui de Gaullisme.fr doit répondre à certains critères.

Il convient donc de les parcourir rapidement et d’exprimer, à partir de ceux-ci, votre préférence.

Les critères à analyser pour chacun des candidats sont les suivants :

 

Un Homme honnête,

Imprégné de l’intérêt général, rejetant en conséquence tout ce qui touche aux intérêts personnels, mais aussi s’opposant aux prétentions communautaristes ou corporatistes inconciliables avec une politique globale pour la France ;

 

Indépendance nationale

Un Homme prévalant, avant toute autre considération, la volonté de la France de sauvegarder son indépendance, c’est-à-dire la capacité à décider librement son avenir, y compris en politique étrangère ;

 

Diplomatie et défense

Il convient donc, dans ce cadre fondamental, que notre prochain(e) président(e) de la République Française, chef de l’Etat et des armées, prenne les mesures nécessaires à la vitalité de notre diplomatie et à la fiabilité de notre défense. Comme le proclamait bien souvent le fondateur de la Vème République, « S’il faut que la France fasse la guerre, que ce soit au moins la sienne ». Ceci passe inévitablement et impérativement par le retrait de nos forces militaires du commandement intégré de l’Otan, à l’image de ce que le général de Gaulle a fait en 1966 ;

 

La grandeur sans isolement

Mais la France ne peut et ne doit pas rester isolée dans un monde en perpétuelle évolution.

Personne ne peut imaginer une France recroquevillée sur elle-même. Nos intérêts ne seraient pas sauvegardés pour autant, et notre rayonnement dans le monde et au sein de la francophonie s’émousserait au point de disparaître rapidement. Pour illustrer mon propos, je ne peux m’empêcher d’évoquer, afin que chacun de nous puisse mener une réflexion enrichissante, ce que le Général confiait à André Malraux et que celui-ci nous transmet dans son ouvrage « les chênes qu’on abat… » paru en 1971 : « Quand tout va mal et que vous cherchez votre décision, regardez vers les sommets ; il n’y a pas d’encombrements ». C’est ainsi qu’il définissait la grandeur. Il nous faut donc cohabiter avec les autres parties du monde, toujours en tenant compte des réalités, mais sans perdre notre âme ni nos spécificités nationales.

 

Une maîtrise de notre politique économique… Le retour de l’Etat

Il est impératif d’avoir une politique économique prenant en compte, fondamentalement, la défense de notre tissu industriel et nos emplois. Pourrait alors resurgir le projet d’instauration de la TVA dite « sociale », déjà évoquée en 2007, mais bien vite oubliée à la moindre contrariété en matière de communication, projet consentant à taxer les importations notamment des pays hors Union européenne, ressources financières permettant de financer en partie nos dépenses sociales et rétablissant, par la même occasion, une concurrence plus équitable et normalisée avec les pays à bas niveau de vie.

Redonner à l’expertise du « futur » son qualificatif « d’ardente obligation » (Comme le plan du temps du Général), donnant ainsi une vision réelle et globale de nos capacités et promouvant des orientations cohérentes à la politique économique, sociale et d’aménagement du territoire.

 

L’œuvre inachevée : la participation

Placer au cœur du prochain quinquennat une politique sociale d’envergure et innovante excluant tout approche d’assistanat systématique au profit d’un « contrat social » comme ont su le proposer les gaullistes de conviction, contrat basé sur la confiance, le partage, l’investissement personnel et le contrôle institutionnel.

Mais cette politique sociale ne saurait être complète si nous n’assumons pas l’héritage du général de Gaulle, notamment celui relatif à la « participation », œuvre inachevée du gaullisme et qu’il nous appartient de mettre rapidement en œuvre malgré les oppositions des syndicats majoritaires et pourtant peu représentatifs, de la gauche socialo-marxiste et du patronat du CAC 40.

 

L’énergie nucléaire n’est pas obsolète

L’indépendance énergétique est un élément essentiel à notre pays, tant pour le niveau de vie de nos concitoyens que pour les entreprises, donc pour notre économie.

Les énergies renouvelables doivent, bien entendu, faire l’objet d’une attention particulière. Et il n’est point nécessaire de se dire « écolo » pour s’en convaincre. Néanmoins, l’électricité nucléaire représente 75% de notre consommation, et il est impensable, voire catastrophique et irresponsable de considérer cette énergie propre comme obsolète.

 

Les institutions de la Ve République et le référendum

Mais pour que ce « projet pour la France » puisse être mené convenablement, il faut revenir aux fondamentaux de notre Ve République, celle du générale de Gaulle.

La durée du mandat présidentiel ramenée à 5 ans, cédant ainsi à une vielle chimère de Valéry Giscard d’Estaing, est une trahison de l’esprit même de nos institutions gaullistes de 1958 (corrigées en 1962 par l’instauration de l’élection présidentielle au suffrage universel), avec, conséquence néfaste pour la Nation, le retour de la politique exclusive des partis qui dominait sous la IVe République.

Par ailleurs, le deuxième tour présidentiel qui permet aux Français de choisir entre les deux candidats arrivés en tête au premier tour ne peut être perçu comme une validation sans réserve de l’ensemble du programme du vainqueur.

Il convient donc de remettre en œuvre, dans nos pratiques constitutionnelles, l’utilisation du référendum sur des sujets nationaux importants.

Nous n’acceptons pas que le choix majoritaire exprimé lors d’une consultation populaire (référendum) soit réduit à néants par la réunion d’un congrès de nos parlementaires à la demande du Président de la république, et sans autre forme de procès que le fait du Prince élu.

 

Une leçon d’histoire

Ils ont tous oublié la leçon de démocratie élémentaire du général de Gaulle qui, battu lors du référendum du 27 avril 1969 sur la réforme du Sénat et la mise en œuvre de la décentralisation par une coalition hétéroclite regroupant la gauche, le PC, la droite Giscardienne et le patronat, a démissionné aussitôt, estimant ne pouvoir poursuivre son mandat après une défaite référendaire.

 

Exprimez-vous

L’élection présidentielle de 2012 est un acte majeur de la politique française. Il ne peut être question de s’en désintéresser. Le débat doit exister, et l’abstention reste une fuite.

Une question majeure se pose néanmoins aux gaullistes de conviction : pour qui voter ?

A 9 mois de l’échéance, Gaullisme.fr vous propose un vote virtuel pour désigner, parmi les candidats déclarés ou possibles, celui qui représente le mieux à vos yeux les principes et orientations (liste non exhaustive) que je viens d’évoquer.

 

 

Voir les résultats du sondage sur le site gaullisme.fr



28/08/2011

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